Merci New York, merci pour tout, sans exception. Merci pour les leçons de vie, les aventures extraordinaires, l’inspiration. Merci d’avoir façonné l’essence même de ce que nous sommes aujourd’hui. Merci de nous avoir imprégné de ton esprit au plus profond de notre être.
Que serait Mermoz Sacré-Cœur sans New York ?
À Shaolin, Staten Island. Première rencontre, première connexion, première attache, Shaolin, la genèse c’est toi. Pas même les plus grands débatteurs d'Harvard ou de Columbia ne pourraient le contester : le Wu Tang vit éternellement. C’est ainsi, au rythme de « Triumph » dans les oreilles sur le chemin de l’école, que tu nous as enseigné l’art de la victoire, sur Victory Boulevard.
À Chelsea. Chère Chelsea, Chelsea, l’Art c’est toi. Qui d’autre sinon toi pour éveiller notre amour pour l’Art au point d’en rendre jaloux le MoMa ? Où d’autre aurions-nous pu découvrir une création de Zaha Hadid, contempler longuement les œuvres de Basquiat à la Gagosian Gallery, ou assister au spectacle d’un coucher de soleil depuis le toit du Standard Hôtel pour clore notre journée en beauté dans le quartier du Meatpacking ? Qui d’autre si ce n’est toi ? Chelsea, reste telle que tu es, à jamais.
À Brooklyn, Tu nous as transmis le courage et montré l'authenticité véritable. Tu te refuses à l’admettre, mais tu ne cesses de rougir en notre présence, car tu caches un secret : les âmes de Harlem ne te laissent pas indifférente et te mettent en émoi. Qui pourrait t’en vouloir ? Tu n’es pas la seule, mais cela est une toute autre histoire… De Smorgasburg, Prospect Park aux premiers samedis du Brooklyn Museum, tu es résolument la star des étés New Yorkais. Brooklyn, qui pourrait résister à ton charme ?
Au Lower East Side, notre cher LES, Ton introversion n’a d’égal que la chaleur de ton accueil. Tu nous as enseigné que l’amour véritable se cultive dans la patience et l’exploration, une vérité qui s’est révélée le jour où tu nous as permis de découvrir Alife Rivington Club, et changer nos vies à jamais en un instant. Alife, nous te sommes reconnaissants, à jamais. Merci d’avoir allumé en nous cette flamme du design.
À SoHo, SoHo, SoHo, SoHo… tu es exceptionnelle. Notre relation n’a pas d’égal, nous t’aimons au moins autant que tu nous aimes. Nos déjeuners chez Cafe Gitane et chez Fanelli’s, préludes à nos balades entre Crosby, Mercer et Wooster témoignent de ta beauté et de ton énergie unique, enviées par le monde entier. Et à l’instar de Mason Betha, nous pouvons le confirmer “We’ve been around the world.”
Prince et Lafayette, notre essentiel, notre inconditionnel. Combien d’heures avons-nous partagées ? Combien de rendez-vous chez La Colombe ? Combien de virées à Atrium et Supreme ? Ta loyauté et ta générosité n’auront jamais failli.
Et enfin, au monde, à Harlem-World, Harlem, que serions-nous sans toi ? Harlem, tu es notre monde, car tes enseignements nous suivront à jamais. Style, personnalité, originalité, confiance, et force de caractère, toutes ces leçons, nous les tenons de toi. Harlem, pour nous tu es “le monde,” car tout part de toi. Toutes les tendances, toutes les mutations culturelles, elles viennent de toi. Merci pour ta richesse, ta diversité, ta bienveillance, et pour notre havre de paix sur la 116e rue, lorsque notre Sénégal nous manque.
Alors que notre voyage est sur le point de commencer, nous te faisons la promesse de t’emporter partout avec nous, en tout temps, car c’est toi, New York, c’est toi qui nous as faits.
Merci New York, du fond du cœur.
Gravé en lettres d’or,